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mercredi 20 mai 2020

LE CORONA LÈVE LE VOILE SUR L'AFRIQUE P/1


LE CORONA LÈVE LE VOILE SUR L'AFRIQUE - P/1

  1. INTRODUCTION

    L'avènement du corona virus lève un amer voile sur le continent africain et montre sa fragilité jusque dans l'existentiel. Cela ramène à notre esprit la menace de la Discontinuité qui est conçue « de nos jours en termes de l’homme devenant quasi machines à travers la nanotechnologie et l'intelligence artificielle ou encore la manipulation génétique. Ce sujet d’actualité est débattu en termes de Quatrième et de Cinquième discontinuité. La notion de « Quatrième discontinuité », développée par Bruce Mazlish, est la perception que « les humains ne sont pas qualitativement différents des machines ; qu'ils sont en train d'imploser en machines ». Par contre « la Cinquième discontinuité » envisage que d’un côté « les humains sont en train de créer, et il existe des espèces supérieures et les hommes ne seront plus le pouvoir souverain de la nature ». Une telle condition apparaîtra si un jour les hommes deviennent subordonnés des machines et finissent par être subjugués par la puissance de leur travail. Cette discontinuité suggèrerait que la race humaine pourrait dégénérer ou bien disparaître comme fruit de l'évolution. De l’autre côtoie on pense à la possibilité « qu’une race extraterrestre plus intelligente et plus puissante pourrait apparaître et réduire les humains en esclavage ou bien les anéantir ». Toutes ces possibilités avaient été entrevues par H. G. Wells que l’on nomme le prophète de la cinquième discontinuité ».

    Mais des discontinuités, il y en a bien d'autres, jusqu'à celle qui est purement géologique. Toutefois, ici, le danger de discontinuité qui nous préoccupe et nous intéresse est intrinsèquement liée à la définition générale, à savoir que « la discontinuité » n'est autre que « le fait de présenter des interruptions, d'être interrompu ; quelque chose qui se produit à intervalles irréguliers ; le fait de présenter quelque chose qui varie, qui n'est pas continu ». C'est ce qui s'est produit au niveau de l'homme puisqu'il y a eu, entre autres, l'homme du Neandertal et celui de Cro-Magnon, tous disparus pour laisser la place à l'homme actuel que l'on dit sapiens ou sapiens-sapiens. L'on peut trouver aberrant que l'on côtoie cette idée à l'encontre de l'Afrique, mais force est de constater que des situations telles que celle posée par la Covid-19 laisse dubitatif, si l'Afrique se maintient dans l'état actuel des choses, d'où la nécessité de se secouer sérieusement pour éviter cette possibilité de discontinuité primordiale, qui est différente de celle qui peut éventuellement se produire comme « suite du développement technologique où la personne est augmentée, mais pas annihilée ».

    Il est vrai qu'il y a eu de petitssursauts : Madagascar est venu est venu avec son Covid organics ; à Dakar, on a conçu un robot s'exprimant en français et en langue(s) nationale(s) ; des citoyens fait des toilettes mobiles, à Thiès ou Saint-Louis du gèle… Tout cela est bien, c'est même très bien. Excellent ! Seulement l'esprit sous-jacent ces faits nous semble mal posé puisque basé sur un continentalismo-nationalisme instantané, comme une réaction à une situation donnée alors qu'elle aurait dû être de facto la marche journalière de toute société, de toute université, puisque cette créativité est justement la raison d'être de cette dernièere. Répétons-le : Tout cela est bien, mais cette application doit être celle de tous les jours. La raison d'être d'une université c'est la créativité. Une université est appelée à être une pépinière dans toutes les branches de la connaissance, piliers du développement d'une nation, par-delà les jets de pierres, la casse de biens publics et privés, les grèves de restaurants ou de bourses accoudées à la politisation de l'espace estudiantin si ce n'est un sectarisme religieux qu'accompagnent des soirées religieuses dont les chants perturbent les moments qui auraient du être de quiétude réservée à la concentration sur les études.

    Ces grèves seront on ne peut plus justifiées si et seulement le fruit des recherches, les applications, est substantiellement palpable. Voilà pourquoi nous espérons que ce sursaut ne sera pas comme le réveil de civisme qui visita brièvement le Sénégal au lendemain de la catastrophe du Diola. Rappelons-nous qu'au niveau des transports, la surcharge, qui était responsable dans cet « accident » à un taux très élevé, avait disparu, mais trop brièvement pour réapparaître plus forte que jamais.

    Si le corona virus nous a secoués et fait découvrir à des universités leur raison d'être après tant d'existence, c'est bien triste mais donne quand même quelque espoir. D'emblée il faut savoir maintenant qu'il ne suffit ni ne s'agit d'être en compétition au sein des races ; il s'agit, avant tout, d'être surtout compétitif et de gagner la dignité, pas par des efforts buccaux, mais en mettant la main à la pâte, comme on dit.

  2. DEMOCRATIE ET (IN)CIVISME

    Du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest, la Covis-19 a montré que les régimes forts auraient pu s'en sortir ou peuvent s'en sortir mieux, surtout en matière de suivi des règles de confinement. Tous sont d'avis qu'une réussite du combat contre cette pandémie dépend intégralement du strict suivi des directives indiquées par les corps médicaux et décrétées par les gouvernements. C'est dire que la réussite repose l'autodiscipline des peuples, des imbus de civisme, d'une bonne éducation. Dans de tels régimes on ne saurait assister à remise en question quasi journalière des directives données par la Haute Autorité comme ce fut le cas dans notre pays où une insubordination et une ignorance conjuguées avec un obscurantisme furent les pierres d'achoppement de la réussite de l'endiguement de l'expansion la pandémie. Osons le dire : En matière d'incivisme, le Sénégal mérite une place dans le Guinness et cet incivisme sévit depuis longtemps puisqu'il a eu sa partition dans la grande pièce orchestrale des catastrophes et avait, là aussi, ravi ravir la palme d'or de l'horreur maritime avec la catastrophe de Diola. Et les scènes se poursuivent plus fertiles que la production cinématographique de de Bollywood. N'y a-t-il pas toujours des bus surchargés dont les apprentis montent dégager des bagages afin de pouvoir passer sous un pont ? N'a-t-on pas assisté au théâtre de gens urinant entre la file des véhicules bloqués dans un embouteillage ? Un chauffeur n'a-t-il pas fait grimper son taxi sur une passerelle pour piétons à cause de la pluie ? Faut-il omettre de la liste les automobilistes qui changent leur pneu crevé en pleines voies de circulation ; un agent sanitaire contaminé qui fuit et va contaminer sa communauté ; le haut fonctionnaire qui se bat pour des per diem condition sine qua non pour aller secourir les victimes d'une catastrophe comme un ambulancier se battrait pour une cravate devant un accidenté au crâne ouvert ?

    Lorsqu'on va dans un pays pour la première fois, l'image de rue renseigne sur son état économique et sur le degré civique de sa population, sa mentalité : au Sénégal le parc est fantastique, mais presque 99% des véhicules portent des égratignures et/ou sont cabossés ; nous traversons comme un troupeau de moutons, aveugles aux feux de réglementation de circulation qui ne sont que des ornements et parmi des tables et des étalages où « ordre » ni « méthode » sont des chimères. Mais c'est bien bien-avant-hier qu'il fallait redresser les choses car le civisme ne s'apprend encore moins ne peut s'appliquer en une nuit. Comment peut-on d'ailleurs redresser, puisque cet incivisme qui se dresse dru comme une colonne faite de diamant s'alimente à l'amalgame que l'on a de la notion de liberté et de liberté d'expression et porte ses « nombo » de « yasi » ou « maŋkaane » acquis auprès des devins défenseurs de droits ?

    C'est bien εποχή της δημοκρατίας, (lire : épokhé tés démokratias = l'époque de la Démocratie), qui a sonné ! En réfléchissant sur la situation sénégalaise, on ne peut ne pas être tenté de repeser cette fixation du monde sur l'idéal de la démocratie. Pourquoi pas, puisque le Professeur Fukuyama l'a fait avec le néo-libéralisme ? Ne peut-on pas raisonnablement trouver bizarre, dans un monde qui avance à grande vitesse et se réadapte sans cesse à cause de l'avancée technologique, et des métamorphoses sociales, le fait que le système politique n'ait été revisité par les érudits modernes, comme jadis en Grèce, et cela pour voir s'il n'y a pas d'autres variances ou alternatives ?

    Platon savait que la démocratie finit toujours par succomber sous son propre poids, qui n'est autre que la liberté qu'elle-même prône : « Mais n’est-ce pas le désir insatiable de ce que la démocratie regarde comme son bien suprême qui perd cette dernière? À savoir la liberté. En effet, dans une cité démocratique, tu entendras dire que c’est le plus beau de tous les biens, ce pourquoi un homme né libre ne saurait habiter ailleurs que dans cette cité. (…) Lorsqu’une cité démocratique, altérée de liberté, trouve dans ses chefs de mauvais échansons, elle s’enivre de ce vin pur au-delà de toute décence ; alors, si ceux qui la gouvernent ne se montrent pas tout à fait dociles et ne lui font pas large mesure de liberté, elle les châtie, les accusant d’être des criminels et des oligarques. Et ceux qui obéissent aux magistrats, elle les bafoue et les traite d’hommes serviles et sans caractère. Par contre, elle loue et honore, dans le privé comme en public, les gouvernants qui ont l’air d’être gouvernés et les gouvernés qui prennent l’air d’être gouvernants. N’est-il pas inévitable que dans une pareille cité l’esprit de liberté s’étende à tout ? Qu’il pénètre dans l’intérieur des familles (…) Que le père s’accoutume à traiter son fils comme son égal et à redouter ses enfants, que le fils s’égale à son père et n’a ni respect ni crainte pour ses parents, parce qu’il veut être libre, que le métèque devient l’égal du citoyen, le citoyen du métèque, et l’étranger pareillement. Voilà ce qui se produit et aussi d’autres petits abus tels que ceux-ci. Le maître craint ses disciples et les flatte, les disciples font peu de cas des maîtres et des pédagogues. En général les jeunes gens copient leurs aînés et luttent avec eux en paroles et en actions ; les vieillards de leur côté s’abaissent aux façons des jeunes gens et se montrent pleins d’enjouement et de bel esprit, imitant la jeunesse de peur de passer pour ennuyeux et despotiques (…) Or, vois-tu le résultat de tous ces abus accumulés ? Conçois-tu bien qu’ils rendent l’âme des citoyens tellement ombrageuse qu’à la moindre apparence de contrainte ceux-ci s’indignent et se révoltent ? Et ils en viennent à la fin, tu le sais, à ne plus s’inquiéter des lois écrites, afin de n’avoir absolument aucun maître. »1

    Et le livre d'Urantia d'enchérir :

    « Bien que la démocratie soit un idéal, elle est un produit de la civilisation et non de l’évolution. Allez lentement ! Choisissez soigneusement ! Car voici les dangers de la démocratie :

    1. La glorification de la médiocrité.
    2. Le choix de dirigeants ignorants et vils.
    3. L’incapacité de reconnaitre les faits fondamentaux de l’évolution sociale.
    4. Le danger du suffrage universel aux mains de majorités frustes et indolentes.
    5. L’asservissement à l’opinion publique ; la majorité n’a pas toujours raison »2

Ces deux citations semblent taillées sur mesure pour le monde actuel, spécialement pour le Sénégal et nous laissent avec l'amère conviction que nous sommes en train de nous embourber dans cette piste décrite par Platon. En prenant en compte l'amalgame installé entre civisme et le couple Liberté - Liberté d'expression, n'a-t-on pas l'amer sentiment que nous vivons une époque où « les gouvernants […] ont l’air d’être gouvernés et les gouvernés […] prennent l’air d’être gouvernants », situation entérinée par le quatrième point du Livre d'Urantia, qui veut que l'application de la démocratie dans une société où l'éducation n'est pas forte porte en soi « le danger du suffrage universel aux mains de majorités frustes et indolentes » ? Notez bien : Nous avons mis « éducation » en italiques pour dire que nous faisons bien la distinction entre deux types d'éducation. Celle dont il est question ici ne saurait être que celle nécessaire, voire indispensable à la vie de la Cité qui rend responsable en plaçant l'esprit mûr devant un choix, d'où le système électorale qui implante la présidentielle ses élections locales et ses législatives.

Dans notre pays, en plus des risques soulevés par Platon et le livre d'Urantia, il y a surtout le danger qui repose sur le fait que, bien en retard sur beaucoup de choses, nous avons brulé tant d'étapes que nos peuples n'ont pas eu le temps de digérer. Tendance vers la globalisation exige, accoudée au monde de la consommation ! Ceci force vers un état de fait où la facilité s'allie et se renforce par un conformisme latent. Les nouvelles technologies de l'information et des télécommunications ont apporté beaucoup de facilités et auraient pu permettre un rattrapage dans pas mal de choses et à frais moindres, comparés par exemple à l'étendue des investissements qu'aurait requis l'infrastructure d'un réseau classique avec ses creusets, ses poteaux, ses câbles et ses raccordements. Et pourtant ! au lieu d'études ; au lieu d'aller puiser les incommensurables ressources du réseau Internet, le penchant est surtout de s'envoyer des images, des prières à distribuer à un certain nombre de personnes pour avoir telle ou telle bénédiction si ce n'est des photos à scandales, des charlatans tapis dans l'ombre de la toile, des vendeurs de rêves de visas et les insultes à n'en plus finir sur les réseaux sociaux.

Il faut ajouter à cela qu'au nom de la démocratie et, partant, de la liberté d'expression, on confond actuellement activiste et agitateur, le dernier ayant d'ailleurs disparu du vocabulaire puisque tout repose sur le droit de dire son opinion, sur la liberté d'expression et, partant, peu importent les procédures et les formes, même quand elles frisent une insolence mariée à une ignorance et à un incivisme notoires. Devant cet état de fait, la piste suivie par nos sociétés et la notion despotique de nation démocratique assumée les citoyens eux-mêmes – et non pas seulement par certains dirigeants africains – ont poussé à se demander si la démocratie était faite pour l'Afrique. Des analyses ont tenté de déceler ces problèmes en remontant vers nos cultures et l'héritage de la colonisation : « Les émeutes, les manifestations et les grèves survenues dans un certain nombre de pays d’Afrique francophone, les déclarations contradictoires de MM. François Mitterrand, Jacques Pelletier et Michel Rocard, d’une part, et de M. Jacques Chirac, de l’autre, durant l’année dernière, ont rappelé la nécessité, pour la France, de se donner une doctrine sur la démocratisation des systèmes politiques subsahariens [...]. Les pratiques autoritaires, l’échec de la greffe de la démocratie libérale en Afrique noire ne renvoient pas à la persistance d‘une culture traditionnelle dont la définition est au demeurant impossible, mais bel et bien au moment colonial et à la reproduction de son héritage au lendemain de l’indépendance. Les Africains en ont une conscience aiguë, qui citent volontiers les abus du travail forcé, le style de commandement de l’administration française, ou ses manipulations électorales. Mais les enseignements de l’histoire et de la science politique corroborent d’une certaine manière leur perception. La corrélation entre le multipartisme et le tribalisme a toujours été beaucoup plus complexe que l’idée que l’on s’en est fait en France. Tendancielle, elle n’a jamais été absolue, ainsi que l’ont montré de nombreuses études de sociologie électorale, par exemple au Nigeria. En réalité, le multipartisme laisse apparaître au grand jour le phénomène majeur de la vie sociale en Afrique noire, que le régime du parti unique connaît aussi mais qu’il dissimule mieux au regard de l’observateur étranger : à savoir le déchaînement des luttes factionnelles, qui « parasitent » non seulement les institutions politiques mais aussi les administrations publiques, les syndicats, les chefferies dites traditionnelles, les entreprises et jusqu’aux Églises chrétiennes ou aux confréries islamiques. Or, les différentes ethnies – pour autant que ce terme veuille dire quelque chose, comme nous allons le voir – se partagent systématiquement entre plusieurs entrepreneurs politiques rivaux. I1 n’y a jamais adéquation parfaite entre appartenance ethnique et adhésion politique. De ce point de vue, les interprétations « tribalistes » du politique en Afrique noire, qui se parent volontiers des vertus de l’expertise et de l’érudition, sont dangereusement simplistes, ne serait-ce que parce qu’elles laissent dans l’ombre des clivages historiques ou sociaux plus fins mais autrement plus significatifs ».

Revenons, pour boucler la première partie de cet article, à la discontinuité dont la base primordiale d'une échappatoire est forcément l'autosuffisance alimentaire. Et qui dit autosuffisance alimentaire, dit agriculture. La pandémie nous là aussi damné le pion, mais surtout montré qu'en moins d'un mois, dans l'état actuel des choses, des pays comme le Sénégal peuvent commencer à compter des morts par famine. Et pourtant d'autres ont perçu depuis longtemps cette éventualité et sont allés jusqu'à se demander si, en fin de compte, l'Afrique n'était pas mal partie : « Défi lancé aux agriculteurs africains, L’Afrique noire est mal partie fit scandale au moment de sa parution, en 1962. René Dumont, ingénieur agronome, dresse un constat peu encourageant de l’Afrique sub-saharienne qu’il parcourt et observe. Dans un contexte de décolonisation optimiste, sa voix de théoricien mais aussi d'homme de terrain s’élève à contre-courant des discours et des pratiques des élites issues des indépendances, pour sommer les Africains de reprendre en main leur agriculture en parvenant notamment à établir une culture vivrière locale - et à éradiquer ainsi la faim. 50 ans après, L'Afrique noire est mal partie demeure une référence dans les débats sur la suffisance alimentaire en Afrique sub-saharienne. Charlotte Paquet Dumont la replace dans son contexte tandis qu'Abdou Diouf et Jean Ziegler, dans les deux préfaces à cette édition, examinent l'analyse de René Dumont dans l'évolution de ces cinq décennies, en évaluent la validité actuelle, tout en développant, chacun, un avis distinct et argumenté. »

Comme toujours, les réactions ne tardèrent point. Comme toujours, nous nous étions sentis insultés lors même qu'une écoute et une ouverture d'esprit auraient discerné qu'au-delà de la triste dureté du titre, il y avait une invite conseillère pour un meilleur avenir car nous dans un sens, nous disons chaque jour que nous devons trouver des voies à nous, un système qui nous soit propre. Avec ce voile levé qui découvre toutes nos faiblesses, ne soyons donc pas surpris dans le cas d'un faible taux de réussite dans le combat contre la pandémie. Celui-ci est désormais relégué à la responsabilité individuelle et, partant dépendra d'un grand degré de civisme. Il y aura certainement un lendemain, mais pensons à notre place dans le monde, sachons, comme le dit si bien le Général Maximus dans «Gladiateur» que ce l'on fait aujourd'hui résonne dans l'éternité. Ne nous voilons pas la face. Sachons nous moucher avant qu'on nous le dise, sinon nous serons toujours frustes et allons dégainer une fierté négative et déphasée lorsqu'un dirigeant occidental nous en aura fait la remarque – que nous méritons.


1Démocratie : Platon vs Aristote
2 Le Livre d'Urantia, Développement de l'État, fascicule 71, p 801.


A SUIVRE

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