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mercredi 26 septembre 2018

A MA SOEUR WOLIMATA

Un moteur rongé par le boue et le temps
Le long des routes sans bout tousse
Son amertume au regret des jours.
Sur la colline bergère, tu veilles agrippée à la récade
Qui médite sur le sort de la race
Et berces le récital mélodieux sur les versants abrupts.

Il y eut le fracas brodé au silence,
Apocalypse brève d’où s’érigea la bête impassible
Au vert soyeux des pâturages.
Sur cet étalon étrange, le prince revient s’abreuver
A l’applaudissement des pilons,
Il vient se pencher sur la nature
Et sur son cœur affaibli aux dépressions d’Europe.

Et ton foulard rigole dans la prise du vent
Contre le soleil nouveau qui joue
A la cour de l’ionosphère !
La punaise du rationnel chatouille
Jusqu’à la cervelle déjà lasse
Et remonte fouiller la racine des cheveux
Où dort l’odeur sauvage d’une huile mystique.
Te voilà, déesse des champs, Diane noire
Au flanc roux des bêtes
De toute la vie qui languit rivée à la terre !

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