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lundi 17 septembre 2018

ORDO AB CHAOS


En d'autres circonstances, Léopold Sédar Senghor se posait des questions quand il perdit une certaine image, une certaine France : Prisonniers noirs je dis bien prisonniers français, est-ce donc vrai que la France n’est plus la France ? Est-ce donc vrai que l’ennemi lui a dérobé son visage ? Est-ce vrai que la haine des banquiers a acheté ses bras d’acier ? C'était durant l'abomination au Camp de Thiaroye. Mais aujourd'hui, en d'autres termes, peut-être pouvons-nous nous lamenter sur le sort du monde dans lequel il semble, il est vrai, qu'il n'y a rien que le soleil ne déshonore. C'est pour cette raion que voilà un artcile trouvé sur le net et qui ne pouvait laisser indifférent, d'où la réaction juste après.

ARTICLE

« Je m’appelle Serge (je préfère pas mettre mon vrai prénom), mais amis peuvent m’appeler « la miss ». J’ai 22 ans. Je me suis aperçu que j’étais homosexuel et j’ai assumé totalement ma situation. Je vais être clair : Je suis gay/homo/pédé ET FIER DE L’ETRE. Je suis né et j’ai grandi dans une famille oû j’avais tout à ma disposition.

Je ne vais pas mentir, en tant que fils unique, mes parents m’aimaient et m’ont bien choyé. Alors que j’avais 15 ans, je commençais à remarquer que je ne voulais plus sortir avec des filles et que les garçons m’attiraient…beaucoup ! Et puis, au fil des années, mes amis devinrent surtout des filles car je m’entendais mieux avec elle. Aussi, je remarquais, grâce aux cours, à la télévision, à internet et j’en passe, que j’étais un homosexuel, un gay pour les Américains !! En dernière année de collège, j’avais envie de le dire, de le faire partager et puis, aussi, de répondre aux questions de certains de mes amis du genre "Ah mais « Atito » tu es pédé ou bien ?".

J’en avais marre de leur répondre le contraire de mes pensées, j’en avais vraiment marre. Alors j’ai décidé d’en parler. Malheureusement, j’ai perdu beaucoup d’amis. Pire encore, ils en ont profité pour inventer des rumeurs du genre que je sortais avec des hommes d’une cinquantaine d’années, avec des hommes d’affaires ivoiriens et étrangers, que je portais des couches etc… Ah bon ? Alors qu’à l'époque je ne connaissais même pas garçon hein ! Heureusement, j’ai réussi à garder beaucoup d’amis quand même qui m’ont aidé à « survivre » à cette fin d’année. Ils m’ont même encouragé à le dire à mes parents mais j’en avais encore un peu peur.

Peur de disparaître de leur vie, peur d’être exclu. Les premières années de l’université, je m’assumais complètement et dès la rentrée toute ma classe le savait déjà. Chacun était dans son chacun et personnes ne m’embêtait. C’était vraiment les meilleures années de ma vie… Mais même si je ne niais plus être homo, je me faisais un peu discret quand même. Puis, vint l’âge des 19 ans. 2011, l’année de « l’annonce à ma famille ». Je n’avais toujours pas le courage de le dire à ma famille. Donc, je me mis à écrire une très très très grande lettre et profitant de leur absence, je la déposai sur la table de salon. Puis, je partis dormir chez ma meilleure amie. Le soir de ce jour, alors que je mangeais au restaurant avec ma meilleure amie, sa mère et une autre amie, je reçus un message…C’était ma mère.

Je me rappelle juste de la fin : « Ne cherche plus jamais à revenir à la maison, nous te bannissons de la famille sauf si tu redeviens un homme ». Sous l’émotion, je me mis mis à pleurer, ma meilleure amie me prit dans ses bras et elle me dit dans l’oreille : « Ne t’en fais pas ça ira. Dieu est au contrôle ». J’étais malheureux, sûrement le garçon le plus malheureux du monde.

Mais ce que mes parents ne savaient pas c’est que nous les homosexuels sommes nombreux dans ce pays…Certains sont même mariés à des femmes. Ils m’ont donc pris sous leur aile et on fait de moi une personne indépendante qui ne manque de rien. Aujourd’hui, je m’assume complètement. Toi, qui lis ce message, tu aimes ohh, tu n’aimes pa ohhh, je m’en fous »


REACTION

Vous vous trompez beaucoup et lourdement. Convenez que l'on ne peut pas être fier d'être malade Bien sûr, la tendance est de vous regarder comme un être normal, au même pied d'égalité que l'on a aboli la peine capitale. Neanmoins, vous conviendrez que les criminels restent des criminels. Je ne suis pas d'accord qu'on vous lynche dans la rue : ce n'est pas parce que vous êtes malade qu'il faut pratiquer l'euthanasie sur vous.

Vous avez commencé par décrire votre famille et c'est très bien. Cela ne pouvait être autrement, car c'est justement dans cet environnement que votre homosexualité trouve ses racines. Cela veut dire que peut-être vous a-t-on tellement choyé qu'on vous a fait quelque chose dans l'enfance. D'une façon ou d'une autre on a abusé de vous. Sexuellement.

Dans votre famille, sans la connaître, c'est certes votre maman qui dominait si terriblement que votre père s'est complètement effacé dans son rôle d'homme, raison pour laquelle vous voulez être dans les bras masculins que vous n'avez pas eus étant jeune. Vous êtes à plaindre et vous n'êtes pas un modèle et n'avez absolument rien à envier. Vous serez une victime éternelle.

Justement j'ajoute cette ligne car j'étais tallement sidéré par votre fierté négative que j'ai commencé à réagir dès la première phrase. Toutefois, avant de continuer ce texte, j'avais jugé plus judicieux de lire l'article intégralement. C'est après cette lecture que je reviens sur la réaction.

Justement, ce que je disais au début de ce message se confirme dans votre article, à savoir ce que j'avançais sur votre mère : Ce n'est pas papa qui a appelé quand tu étais ,dehors, n'est-ce pas ? C'est elle. C'est bien elle. Et puis, vu votre accoutrement, vous avez le rôle passif, c'est-à-dire que c'est vous qui recevez les coups. Lol ! Heheheheh. Comme votre père à la maison devant la toute puissance Osiris, votre chère maman.

Dommage que vous soyez fier de votre maladie et de votre plus que faiblesse ! En réalité vous êtes un homme râté, malade. Vous n'osez ni ne pouvez affirmer votre masculinité. A la place de votre organe mentalement et moralement mutilé, vous voyez un autre qui appartient à une autre gente.

Et puis, par-dessus tout cela, permettez-moi de vous rappeler une chose : Vous avez eu papa et maman. Vous êtes dans ce monde parce qu'il y a eu deux gentes couplées : Qu'en sera-t-il de vous, qui plantez votre derrrière pointé vers une pluie infertile ? Vous êtes FILS de quelqu'un et de quelqune. Vous, vous serez père ou mère de qui ? Vous êtes la négation personnifiée de votre propre état.

Voilà, comme toujours l'Afrique va râter le coche. Dans tout cela elle s'essouffle. Malheureusement pour nous, c'est et ce sera toujours comme avec les enfants avant le repas : Vas te laver les mains avant de venir à table ! qui se traduit dans le cas de la politique : Applique ce qu'on te dit, applique les droits de l'homme, laisse femme marier femme, homme marier homme, ne leur refuse pas leurs droits à l'autodétermination et tu auras ton financement. Voilà pourquoi nous avions fait un petit poème pour Obama que suit la goutte de sang africain qui s'accroche au pouvoir. En effet jamais président américain n'est resté aussi près des choses politiques après son départ de la Maison Blanche. Pourtant Charles Aznavour conseille de savoir quitter la table quand le repas est desservi

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Njamala Njogoy