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vendredi 21 septembre 2018

LA LISIERE

Sous les linteaux de la Grande saison
Je vais t’adresser une prière
Dans la patience et la tendresse de l’espoir.
Je suis à genoux face au sphinx, ô Ammon Râ
La statue de ton sourire et ton diadème de feux furtifs
Ainsi qu’une console sortie du septième continuum.
Je vais bientôt plonger dans le sub-espace
Dans quelques minutes distance et temps cesseront
Dans la courbe unilatérale, bande de Möbius régissant les lois
Au sein des lointaines stèles ivres aux bars de l’hélium.

Je vais dormir sous la coiffure laiteuse des étoiles
Ma tête sur le duvet des constellations voisines
Et ruminant ta beauté par-delà l’arc-en-ciel de tes lèvres.
Devine tant de tempêtes stellaires déchaînées !
Observe le sismographe au bout de tes prunelles
Et le radar vaste de ta tête
Ou la girouette de ton coeur halé au mât de l’espoir.
Ne vois-tu pas, ô Aimée, le degré du séisme par mes entrailles ?

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