Je veux m’éloigner
Puisque telle est la dictée de ton regard
Le conseil ardent de ton silence.
C’est la mère devant le cercueil
De son aimé vers le ventre tendre de la terre insensible.
Les larmes sont de sang
Mon sang de globules enneigés
Mes neiges de froid impassible aux typhons de tes yeux
Comme d’acier ce fuseau de laine
Qu’a secrètement filé la mémoire
Sous la pénombre de ton être surréel.
Lorsque dans les eaux profondes de l’exil,
Que mon souffle plus jamais ne balaie la savane de ton visage,
Tu sauras lire sous la palme des étoiles
Une larme de zèle,
Tu sauras que l’Athlète jadis ivre
de la rumeur des arènes est devenu ascète,
Que le prophète a déposé sa besace
Et ses chapelets de soupirs
Et son aspiration céleste au piédestal de tes yeux.
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lundi 24 septembre 2018
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