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lundi 24 septembre 2018

HYBRIDE

Il n’est qu'hybrique, ô Amie
Et pour te retracer la piste soudée
Aux premiers rayons originels,
     Je t’élève,
        Il y a plus d’un quart de siècle,
           au mont d’un vingt neuf septembre.

Ils étaient arrivés au-dessus du village.
La langue des palmes troubadour accordée
Articulait un air triste au violon de la brise retraçant
la mélopée des saules pleureurs ivres
au bar des épidémies paludéennes.
Il y avait une femme dont l’hymen refusait
Toute prise de jeton qui devrait courir
La savane au flanc vert des pâturages.
Accoudé à la balustrade de khornium
Les hublots découpant contre la face
Des cercles entrecoupés de flash multicolores
Il sondait le désespoir d’un être au bout d’un autre continuum.
« Trévor, mon frère au Couvent des Astres !
« De tes entrailles j’ai senti l’émoi
« Et le cerveau électronique m’a confirmé
« Ce que j’espérais simple suspicion.
« Noble est la cause, grand le sacrifice en ton coeur pétri
« Mais libre ta volonté qui se berce
« au hamac de notre spirale
« où la volonté intrinsqèque est reine.
« J’adhère à ta requête non encore formulée
« Et te laisserai le fil vibratoire
« Que promulguent les astres par les fils intergalactiques.
« Des frères reviendront recharger la pile sensorielle
« Mais tu devras, d’emblée fils d’Adéma,
« Rejoindre le sein destructeur de Gaïa au bout de l’œuvre ! »


Ils avaient besoin de peu de mots.
Déjà surgit le désintégrateur aux alvéoles multicolores.
Sur une joue la larme des adieux à ceux de son continuum,
ses frères qui encore ce soir dormiront
Sous la chevelure laiteuse de Bellatrix
Et toujours plus jeunes que le soleil
qui, demain encore, écartera le rideau naissant de l’aube,
Sur l’autre celle venue d’une joie fervente
A la seule pensée de soulager l’âme solitaire.

Des centaines d’années durèrent quelques secondes,
quelques secondes des millénaires,fusion s
Jardin d’unités astronomiques sous la faucille Espace-temp.
Il n’était plus qu’une boule d’énergie dans la clarté stellaire,
Amassant à son passage les traits dissous de l’humanité
Dans le firmament impalpable des éléments.

Un feuillage subitement s’affole,
Une porte grince sous une brise inconnue
Tandis qu’un bras de lumière associée à l’aube évanescente caressait
Les paupières d’un couple pour insinuer l’étreinte d’un jour nouveau.

     Il a franchi la galaxie,
        plongé vers l’astre aux satellites vagabonds
           Puis longé les continents
              Pour retrouver l’hymen élu
Comme ce soir son soupir cherche l’incarnation de ton souffle
Dans le blizzard ivre qui titube par les rues citadines…

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