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samedi 29 septembre 2018

YAHVE ELOHIM

C'est un jeudi,
en son jour libre Seigneur
que tu m'as refait millénaire ton pardon et ton attention,
je dis bien ta miséricorde miséricordieuse.
Depuis longtemps mes genoux ont déserté
les autels comme goutte d'eau
depuis octobre passé n'est tombée -
Cela fait dix mois Seigneur !
Dix ! comme pour me remettre en face
de tes tablettes inscrites aux pinceaux de feu !
Voilà que les affluents
de la foi se réveillent en mon coeur rebel.
Tant de ruisseaux qui inondent mon âme !
Je dirai merci à ma grâcieuse
qui a préparé l'humus durant la sèche saison
Lorsque qu'harmattans et poussières se relayaient
devant ma vue comme un tapis d'acier
entre le ciel et ma piété !
Que germent les primevères,
poussent les mimosas
et grandissent les acacias, drus sur la fermeté de la terre
Et que planent libellules et phalènes dessus le jardin érigé de l'énigme.

Sur les berges de Babylone
je saurai tourner le regard vers Sion éclatant de grandeur
Tandis que nuées légères delà le zéphyr,
Séraphins et oiseaux phoenix batteront de leurs ailes soyeuses
qui doucement marmonnent dans l'azur.
Et elle sera là, la frêle fille de mes rêves
Elle sera là, la Pullel dont la silhouette rigide
comme racine de caicédrat se dresse à l'infini
jalonnant coeur aux abois.

Elle sera là,
la goutte de rosée qui hisse le pétale de mon futur
Epaule soyeuse drapée dans sa chevelure velours
Tout contre mon épaule
et regardant les constellations qui à la ronde prennent place
A la table du ciel.
Merci Seigneur pour toute la splendeur dépliée
Tapis rouge pour mon âme rédimée !

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