Neytiri, splendide Zoe Saldana
Dans son enveloppe coumbassou du Sénégal,
Tresses de verdure des forêts et la légéreté de rêve d'une faune,
les arbres suspendus dans la brume qui me fait
Le coeur si seul de solitude mélancolique
Et dicte de remonter je ne sais vers quel paradis originel
où jadis nous jouions dans des prairies
Se soudant au soupir de mon souffle
Pour ne former qu'un avec ton être intrinsèque.
Etais-tu l'ombre semelle double de mes pas
Lorsque par jardins suspendus
comme jadis à Babylone la belliqueuse
je m'envolais avec les libellules ?
Tu riais dans ta robe blanche de soi
Et ta chevelure s'enchevêtrait aux pétales laiteux
D'arbres se maquillant au miroir des nuées exemptes d'éclairs.
Tu affichais alors ce serein sourire radieux
De jeune soleil levant
et à l'horizon frémissaient mes doigts
sur le violon trémulant du plumage d'oiseaux indigo.
Il faisait si bon.
Comme ce soir où notre conversation s'est faite baume
Sur mon coeur qui devenait si engourdi
Sous le poids infernal des soucis.
Adds
lundi 17 septembre 2018
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