Paradoxe
Je suis rempli de présences.
Comme de l'air clairières plaines
Et vallons verts
De l'univers sombrement transparent !
Rempli jusqu'au plein qui me vide !
Partout murs qui ne me donnent répis
Qui ne donnent espace, ni tangibles !
Il faut que je regagne le paradis de vue perdu
Ou alors plongerai-je vers les flammes
Douces
Et
Sûres, meilleures
Que ce purgatoire où Temps,
Distance et Espace
Et Espace-temps mpassibles jouent au jardin
De mon devenir qui trace tableaux
Où se figent des lignes d'équations quantico-métaphysiques.
Ah te voilà ! Tu es venue donc t'asseoir.
Quel ange a donc sondé
Ce coeur satellite en débris
Aux griffes ceinture de Kuiper ?
Et toujours cette distance !
Comme si Dieu jaloux de sa droiture
Nous fixait une ligne de pudeur infranchissable !
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